Vous avez une petite journée à terre et vous voulez vous dégourdir les jambes. Tout d’abord en été une navette peut vous envoyer à Roscoff, mais une petite marche vous permettra , surtout à marée haute de profiter d’un paysage maritime agréable; et commencer par la visite de la chapelle Sainte Barbe, non pas pour la chapelle elle même mais pour la vue notamment sur les viviers.
Si vous êtes là le 3e dimanche de juillet participez au pardon de Sainte Barbe. Vous sentirez vibrer l’âme de la vraie Bretagne.
Ne cherchez plus le figuier de Roscoff.
Le figuier de Roscoff a été planté vers 1625 par les moines du couvent des capucins .Son tronc atteignait une circonférence de 2,40m et ses branches, soutenues par 79 colonnes en fer, en bois ou en granit, couvraient 700m². Il produisait 500 kg de fruits par an.
Il a été abattu en 1987… pour construire une résidence.
Le Jardin exotique & botanique de Roscoff est une pépite, et c’est juste au dessus du port de plaisance ; il est ouvert de mars à novembre; alors à voir absolument même si vous n’êtes pas un fana des « fleufleurs ». Si vous êtes un fana ici vous êtes chez vous et vous pourrez même acheter des plantes. En plus le point de vue sur la baie de Morlaix vaut le détour
Ensuite il faut visiter le centre de Roscoff , ses vieilles demeures autour de la place Lacaze-Duthiers. L’église Notre Dame de Kroaz-Bats avec son enclos et son ossuaire est à visiter. Les corsaires et flibustiers ont fait la fortune de Roscoff. Il en reste une architecture intéressante.
Les enclos paroissiaux sont apparus au 16e siècle à « l’âge d’or » de la Bretagne. La région bénéficiait alors d’une économie florissante liée au commerce maritime et grâce à la production de chanvre et de lin, dont les toiles étaient exportées dans toute l’Europe. C’est à partir de cette époque que s’édifient les plus beaux enclos paroissiaux, jusqu'au 17e siècle.
Les Johnnies étaient des marchands d'oignons de Roscoff, qui, à partir du XIXe siècle, partaient chaque année en août, en Angleterre pour vendre leurs oignons.Les années 1930 marquent l'apogée de ce commerce qui déclina après la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux années 1980.
Il reste l’image de vélos surchargés d’oignons, circulant sur la cote Anglaise